… de faire une pause et de profiter de la vie.

Ça fait 3 ans que je « travaille » sur moi.
3 ans que j’ai commencé ce chemin.
3 ans que j’ai décidé de prendre cette route.
Pas la plus agréable. Pas la plus courte. Pas la plus jolie.
Mais la plus vraie.

3 ans que je vais voir en moi.
Que j’écoute. Que je regarde. Que j’observe. Que j’analyse. Que je prends conscience. Que j’enlève les couches, les unes après les autres. Pour voir les choses telles qu’elles sont. Des choses belles. D’autres moins belles.

3 ans que j’accueille et que j’accepte.
Que j’accepte de perdre. Que j’accepte de gagner.
De me remplir. De me vider.
De me détacher. De me libérer.
Et de m’aimer.

Comme ce chemin est beau. Mais comme il est épuisant aussi par moment.
J’ai le sentiment d’être une guerrière. Une guerrière du coeur. Une guerrière de la vérité. Une guerrière du bonheur. Certes.
Mais une guerrière quand même.

Ce matin, en me levant, j’ai eu envie de douceur. J’ai eu envie de tolérance. J’ai eu envie de faire des erreurs. De déposer les armes. De retrouver la légèreté. Celle que je ressentais par moment de « l’autre côté ».

J’ai ressenti le besoin d’arrêter de me juger. De vouloir être vraie et alignée dans tous les actes de ma vie. J’ai eu envie de mettre ma conscience en vacances. Et de ne plus vouloir à tout prix, à chaque instant, être la meilleure version de moi-même.

Aujourd’hui, j’ai eu envie de me laisser vivre.
Le temps d’une matinée. D’une journée. Ou plus même.
Le temps de faire tout ce qui est « interdit ».
Tout ce dont j’ai envie.

Oublier la routine. Oublier la discipline. Et cette quête permanente d’être juste. D’être soi. Pour simplement revenir à ce que l’on est. Imparfait et maladroit.